top of page

Vagues de nuages

​

Je ne photographie pas les nuages…
​

Depuis tous temps, l'homme a contemplé les nuages d'un point de vue poétique, ésotérique, théologique, scientifique, littéraire ou philosophique.

Un des premiers météorologues Luke Howard , dans sa nomenclature publiée en 1803, a inventé une classification en nommant les principales formes de nuages, cumulus, stratus, cirrus, et autres cirrustratus ou stratocumulus. Malgré toutes ces observations, cette nomination des nuages n'a fait que révéler toute la complexité des interprétations possibles. Qu'on leur donne une signification rationnelle ou métaphorique, les nuages restent fascinants et mystérieux, leur aspect change aussi sous l'effet de la lumière qu'ils reçoivent, et si Leur apparence peut sembler palpable , elle reste fugitive pour nous raconter une histoire sans fin.

Les nuages symbolisent le mouvement, l’éphémère, ils filent et sont insaisissables, ils migrent, voyagent , s’adaptent à nos désirs de liberté, selon nos fantasmagories comme un désir d'ailleurs. Les nuages ne meurent pas, et s'ils continuent d'inspirer les poètes, les écrivains, les savants, les artistes ou théologiens , c'est peut être en partie, à cause de l'incertitude du destin de l'homme.

Alors non, je ne photographie pas les nuages, mais le vagabondage, le temps qui passe, la métamorphose de cette écriture incompréhensible et énigmatique que sont les vagues de nuages.

On ne peut saisir le sens des nuages, mais pour qui sait rêver tout est possible...

​

Joan Riera ©2018

​

bottom of page